ITC Franklin Gothic™
ITC Franklin Gothic™ incarne une attitude américaine reconnue : anguleuse, musclée, mais réservée. Si Bruce Springsteen était une police de caractères, alors il serait la Franklin Gothic. Toute la famille est vaste et polyvalente - et elle convient aux sites web et aux petits écrans, ainsi qu’aux panneaux d’affichage et aux publicités lumineuses.
Cette version d’ITC est une réinterprétation de l’originale datant de 1902. Elle conserve la personnalité et le charme de la police de caractères originale, mais avec une longueur centrale et une largeur de caractères légèrement plus grandes, ce qui la distingue de l’originale. Bien que des polices plus récentes telles que Helvetica®, Univers® ou Frutiger® aient des proportions et des attributs similaires à ceux de Franklin Gothic, là encore, la similitude s’arrête là. Seule l’ITC Franklin Gothic possède la puissance et la vitalité qui caractérisaient les premières sans serif américains.
ITC Lubalin Graph®
L’ITC Lubalin Graph® a été conçue à l’origine par Herb Lubalin et adaptée à la typographie industrielle en 1974 par Tony DiSpigna et Joe Sundwall. Sa forme se base sur l’ITC Avant Garde Gothic publiée précédemment par Lubalin, mais les caractères ont été modifiés pour s’adapter aux grands empattements. La version condensée, qui contient également des petites majuscules et des chiffres à l’ancienne, a été achevée en 1992 par Helga Jörgenson et Sigrid Engelmann.
Avec sa longueur centrale généreuse et son ajustement serré, cette police est devenue un exemple typique de la typographie du design graphique américain des années 1970. Cette police est aussi magnifique lorsqu’elle est combinée avec d’autres du milieu du siècle. Le graphique Lubalin de l’ITC propose quatre graisses sous forme condensée, alors que la version normale en comporte cinq.
Linotype Didot™
La famille Didot a connu le succès dans le domaine du graphisme pendant plus de 100 ans aux XVIIIe et XIXe siècles. Ils étaient imprimeurs, éditeurs, créateurs de caractères, inventeurs et grands penseurs. Vers 1800, la famille Didot possédait la plus importante imprimerie et fonderie de caractères de France. Pierre Didot, l’imprimeur, a publié un document en utilisant les polices de son frère Firmin Didot, le créateur de caractères.
Les formes nettes et puissantes de cet alphabet présentent des caractéristiques surprenantes et rationnelles et sont représentatives de leur époque, le siècle des Lumières. La police Didot d’Adrian Frutiger est une interprétation sensible de la French Modern Didot. Henriade a aussi servi de modèle pour ce dessin. Il s’agit d’un moulage historique de la Didot originale de 1818. La police Didot donne à n’importe quel texte une apparence classique et élégante.
Neo Sans®
Le designer Sebastian Lester décrit sa collection Neo Sans comme étant « lisible sans être neutre, nuancée sans être pointilleuse, et expressive sans être distrayante. » La Neo Sans carrée et arrondie est disponible en six graisses, de léger à extra-gras, chacune accompagnée de sa version italique. Avec son look futuriste, cette police de caractères est un excellent choix pour les projets commerciaux, les emballages et le design éditorial.
En combinaison avec un empattement statique, Neo Sans garantit un contraste typographique passionnant. Si l’on recherche l’harmonie, on pourra opter pour sa sœur, la police Neo Tech, également conçue par Seb Lester et disponible dans les mêmes graisses plus les italiques.
Neue Frutiger®
La version originale a été conçue au début des années 1970 par Adrian Frutiger et son studio pour les panneaux d’affichage de l’aéroport Charles de Gaulle à Roissy-en-France, près de Paris. L’ouverture de l’aéroport a contribué à la popularité de sa police de caractères, de sorte que de nombreuses entreprises veulent l’utiliser, aussi bien pour la signalisation que pour les imprimés. La famille de polices Frutiger est donc apparue en 1977 dans la bibliothèque Linotype. Aujourd’hui encore, la police de caractères incarne la fonctionnalité et la clarté de la signalisation, tout en devenant un classique moderne de l’imprimerie en tant que police de caractères indispensable.
New Frutiger® est la version étendue de ce classique sorti en 2009. Elle a été révisée, complétée et améliorée par Akira Kobayashi en étroite collaboration avec Adrian Frutiger.
Neue Haas Unica
La famille New Haas Unica™ est une version élargie et remaniée de l’Haas Unica®, une alternative à l’Helvetica® qui a atteint un statut quasi-culte dans la communauté des polices de caractères avant de quasiment disparaître. Publiée par la fonderie de type Haas en 1980, aucune mise à jour n’a rencontré le succès dans les environnements numériques actuels. Jusqu’à présent.
Neue Helvetica®
La police créée par Max Miedinger et ses collaborateurs dans la fonderie typographique Haas est devenue une des polices les plus connues et les plus appréciées au monde grâce à la stratégie de marketing de Stempel et de Linotype. Elle fait partie intégrante de beaucoup d’imprimantes de bureau et de systèmes d’exploitation. La conception der lettres d’origine de Helvetica a dû être adaptée au système Linotype. Au fil des ans, la famille s’est agrandie de plusieurs polices qui n’harmonisent pas parfaitement entre elles.
C’est pourquoi la société D. Stempel AG réorganisa et numérisa la famille en 1983 pour Linotype et en lança avec Neue Helvetica une version harmonieuse sur le marché. Aujourd’hui, cette famille se compose de 51 découpes.
Sabon
Au début des années 1960, la fédération des imprimeurs allemands demanda qu’une nouvelle police soit créée pour être utilisée de manière identique sur les machines de type Linotype et Monotype pour que les textes et les polices soient en conformité. Walter Cunz, de la société Stempel AG, demanda à Jan Tschichold de créer une nouvelle version du Garamonds Roman classique. L’aspect de la découpe épaisse et surtout des cursives étaient limités par les conditions techniques des machines de coulée du type Linotype, de telle manière que la largeur de caractère des lettres était la même pour toutes les polices, ce qui conduisit à la forme étroite caractéristique du f en italique.
On doit le nom de la police à Jacques Sabon qui jadis apporta la Garamond Roman à Francfort. Sabon est la police préférée de beaucoup de typographes quand il s’agit de fixer des lettres, d’une part parce qu’elle est agréable à lire mais surtout parce que les recommandations de Jan Tschichold concernant la typographie des livres sont encore d’actualité.